le cœur évidé d'amour et d'espérance.
Il avait un regard souvent très sombre,
un visage parfois noir, parfois blanc,
mi-ange, mi-démon, bien étrange rencontre.
Sans me connaître, il me raconta son enfance,
le regard larmoyant, il endormit ma méfiance.
Au fil de rencontres, je découvris un homme
Qui avait pour seul bagage un lot de chaînes,
De souffrance, de vengeance et de haine.
D'histoire en d'histoire, il m'entraînait,
apitoyée, un instant, dans ses filets.
Silencieuse, je l'écoutais et l'observé,
et je compris qu'il voulait m'attirer,
et je compris qu'il voulait m'attirer,
au cœur d'un royaume tourmenté,
Qu'il ne cessait de réinventer.
Qu'il ne cessait de réinventer.
Je découvris ainsi un homme étrange,
Un androgyne ambiguë et incohérent,
frustré, indécis aux sentiments refoulés.
De mensonges en vérités falsifiées,
de mots flatteurs, en promesses violées,
de tendresse calculée, en mots blessants,
de larmes amères en colères inexpliquées,
de paroles acerbes, en sourires pincés,
il fuyait constamment mes questions,
me répondant avec quelques hésitations.
me répondant avec quelques hésitations.
J'ai fini par comprendre un jour, lassée,
qu'il valait mieux, loin de lui, m'écarter.
Face aux êtres mortellement blessés,
prudent, mieux vaut ne pas insister
et savoir s'interroger et accepter .
qu'il valait mieux, loin de lui, m'écarter.
Face aux êtres mortellement blessés,
prudent, mieux vaut ne pas insister
et savoir s'interroger et accepter .
Parfois, l'on ne peut aider l'âme égarée,
Qui, dans les ténèbres se complaît.
Poème extrait d'un recueil : Mémoire engloutie