La
France a désormais peur de son ombre.
Si,
jadis blessée à mort, après être agressée,
elle
s'est, fièrement, active, toujours relevée.
Aujourd'hui
engourdie, à nouveau elle sombre,
dans
une torpeur devenue profonde.
Dépression,
exaspération, désocialisation,
tel
est du peuple souverain, sa situation.
Révolte
68, cette carte sera t-elle tirée ?
Je le crois, le mal un jour sera déraciné.
L’antidote du poison sera peut-être trouvé.
Aujourd'hui, le
poison se diffuse lentement
Corruption,
malversation, déconstruction,
dépravation,
violation, sanction, condamnation
engendreront avec le temps fatalement
la désapprobation en violente opposition.
la désapprobation en violente opposition.
France, tu as perdu tes valeurs d'antan,
ton
cap, tes stratégies et ta puissance,
par
la faute d'élus doués d'inconscience,
qui lentement ont euthanasiée ta croissance.
Crise,
impopularité, division et implosion,
des
mots clefs qui bercent la population,
au
risque qu'un dernier maux soit explosion.
Douce
France, cupides ils t'ont crucifiée.
Chômage aggravé et misère sont instaurés,
deux vieux clous pour mieux t'enfoncer.
France blessée, marginalisée, déclassée.
Douce
dame, jadis tant aimée, si maltraitée,
bazardée, surendettée
jusqu'à l'étouffement,
offensée et spoliée jusqu'à l’écœurement.
Tu
traverses le temps vide de desseins,
tu t'interroge sur ce qu'est ton destin.
Qui, du naufrage te sauvera,
Qui,
dis moi, le sage t'élèvera,
au
sommet qui fut autrefois le tien.
Quel
sera l'honnête homme
Qui
te rendra ta couronne ?
Saurons
nous, peuple bafoué et ignoré,
prendre
notre mal en patience déjà éprouvée,
pour
de nouveau croire en un homme avisé,
dévêtu
d'orgueil, de vanité et de cupidité.
Homme de talent, démocrate au verbe parfait.
Pouvons
nous croire, qu'il ne violera jamais,
nos
espoirs et nos requêtes exigées.
Oserons
nous croire qu'il saura gouverner,
un
peuple désorienté sans l'humilier.
Quel
recours nous reste-t-il vraiment,
De
Gaulle ? il n'est plus malheureusement.
Alors,
quel sera le champion de demain,
dépourvu d'avidité, et de désirs malsains.
Dîtes, qui sauvera du désastre notre nation,
avant que nous perdions la foi et la raison.
Jessie